LE BOTOX EST-IL AUSSI SUR QUE NOUS LE PENSONS ?

Cet article du Guardian quotidien d’investigation britannique en ligne

Titre : LE BOTOX EST IL AUSSI SUR QUE NOUS LE PENSONS ?

Moodie A . Is Botox as safe as we think it is ? The Guardian .2016/08/27 .supported par Jhonson une entreprise familiale encourageant les échanges d’idées.

Article analysé par Martine Darchy Gilliard

Les ventes de Botox atteignent 2 Milliard de dollars en 2015, alors que a ses débuts en 2001 elles étaient juste un peu plus 300 000 dollars.

L’article s’appuie sur une étude récente de L’université du Wisconsin- Madison qui émet de nouveaux doutes sur la façon dont le Botox agit dans l’organisme.

La FDA a ajouté en 2009 un avertissement de sécurité concernant la toxine qui pourrait se propager à partir des zones d’injection pour produire des symptômes de botulisme, même plusieurs semaines après les injections.

Le Botox n’en a pas moins reçu de la FDA l’autorisation de mise sur le marché pour des indications médicales et esthétiques en 2002 .

L’histoire du Botox montre une molécule sûre. Seuls 36 cas graves déclarés à la FDA liés à son utilisation entre 1989 et 2003 dont 13 avaient des pathologies sous-jacentes. Le dossier sécurité est très robuste déclare Hayley Goldbach médecin résident en dermatologie à l’université de Californie Los Angeles avec des millions de patients traités, même si tout médicament comporte un risque.

Les chercheurs de cette université ont montré que sur les animaux le Botox était capable de se déplacer entre cellules nerveuses, soulevant que la même chose pourrait se produire chez l’humain.

Ils ont étudié 2 souches de Toxine, sur des neurones de souris dans un plat de laboratoire et ont montré que les molécules de Toxine se déplacent entre les différentes cellules . Ces déplacements pourraient dépendre de la dose et autres facteurs.

Mais l’article souligne que les médecins sont le plus souvent à l’aise avec les toxines. Les complications loin du site d’injection (Kathleen Souzzi, instructeur au département de dermatologie à la Yale School of Medecine) sont rares et réversibles (ptosis) .

L’article n’a pas étudié les humains et les résultats ne sont pas extrapolables.

Chacun admet que plus de recherche est nécessaire et que la question est valable (Chapman).

Le rapport bénéfice/risque dans des pathologies comme les migraines chroniques, et autres maladies est en faveur de la toxine.

Chapman conclut que toutes les toxines ont de toute façon une durée de vie limitée et seront détruites par le corps.

C’est un article de presse Britannique généraliste du GARDIAN premier journal de données de Data Base, troisième site de presse en ligne le plus consulté au monde, les consultations en ligne sont gratuites.

Cet article répond à deux intérêts bien différents.

Premièrement celui d’attirer de nombreux lecteurs sur son site à partir d’un sujet toujours porteur et qui intrigue toujours les lecteurs : cette toxine ne peut pas être sans risque c’est l’objet de la première partie. Dans ce sens le rapport sur la mise en garde de la FDA en 2009 n’est pas complet. Il portait avant tout sur les indications dans les dystonies cervicales et les risques liés à l’utilisation de toxines différentes dont les unités ne sont pas les mêmes, cela n’est pas relaté dans l’article.

Deuxièmement il permet grâce à son analyse des données de mettre en avant les recherches menées sur les risques, non encore totalement élucidées, et la nécessité de poursuivre les recherches indépendantes car les chiffres d’affaire générés sont énormes.

Tout en montrant bien que le ratio bénéfice risque est toujours en faveur de la toxine.